Souvenirs du “Piège” Les plus " cocasses " sont liés à mon arrivée à l'école. C'était sans doute la première fois que s'y présentait un caporal de l'armée de terre. C'est pour cela que le planton a fait venir l'officier de permanence qui m'a fait franchir la Touloubre dans sa traction de service… Le lendemain c'est un officier de l'administration qui s'est penché sur mon cas. Comment un caporal “biffin”, maintenu sous les drapeaux en Algérie depuis mars 55, avait-il pu présenter le concours ? D'ailleurs, était-ce bien lui, étant donné que le nom publié au Journal officiel : Genod, n'avait pas la même orthographe ? Un rectificatif sera fait quelques jours plus tard, mais ce nom figurera encore dans le 189ème (sur 223) album de promotion qui me sera dédié. Et puis, question épineuse s'il en est, comment le payer ? un caporal ADL gagne plus qu'un élève de 1ère année… On m'a quand même gardé. Mais cette situation aura des suites. A l'infirmerie, où en attente de mon dossier médical, le médecin-chef voudra à tout prix mettre à jour mes vaccinations, et sera horrifié, au reçu du document, de voir qu'on nous a systématiquement piqué contre le typhus à notre arrivée en Algérie. Et puis une bonne crise de paludisme juste à la fin des bahutages me vaudra d'etre considéré comme un cas intéressant, " à suivre " , mais je ferai mon possible pour éviter d'y retourner. D'autant plus qu'à la suite d'un accident de scooter, me plaignant de douleurs cervicales, le colonel m'enverra passer des radios à l'hôpital militaire de Marseille, où au vu de l'ordonnance on me radiographiera les deux chevilles… C'est lui aussi qui finira par admettre que j'ai besoin de porter des verres teintés. Avantage, j'accompagne la promo à Paris mais on m'écarte pour les défilés… Bien sur, il y a plein d'autre souvenirs, bons et moins bons, les bahutages, les cours, un vol sur Fouga, les tirs à Pélissane, Antibes, etc… Mais le moindre n'est pas la camaraderie qui régnait entre nous, jusque dans les sous-sols du BDE pour ceux qui y sont allés. Ce fut mon cas, je ne sais plus pourquoi, mais pas pour l'événement suivant: Ma famille habitant Marseille, j'y passais mes week-end et comme d'autres je faisais du stop au bout de la base. J'ai été pris un samedi par le colonel Dorance et son chauffeur qui a tenu à me déposer devant ma porte, sans doute pour vérifier mes dires. Au rapport du lundi suivant je m'attendais au pire…mais on ne m'a pas appelé.
Carrière dans le corps des bases Année de départ :1971 Dernier poste occupé : Officier de sécurité nucléaire à l’Etat Major de la 3° Région aérienne (Bordeaux) Spécialité exercée : Sécurité Nucléaire
Autre(s) carrière(s) ou activités professionnelles 1971-1998 Attaché d’administration universitaire au Ministère de l’Education Nationale Dernier poste occupé : Chef du Service Personnel et traitement à L’Université de Nice Fin d’activité en 1998
GENOT Jean Né le 14 juin 1933 Marié 2 Enfants 1 petit-enfant
Violons d’Ingres Tourisme et voyages
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