Carrière dans le corps de Officiers de l’air.
Pilote de Bombardement
Année de départ : 1964
Fin d'activité Hors Armée de l'air : 1992
Souvenirs du "Piège"
et après....
Souvenirs : C'est pour moi l'occasion d'arrêter ma mémoire en son vol
- La révision du concours dans le pré familial sous l'axe de la piste 24 de BORDEAUX Mérignac. Un Mystère IV enchaîne des dizaines de boucles. Les lourds Halifax ne passent plus. A coté : les dispersals allemands sur lesquels j'ai appris à conduire.
- 14 Juillet 1956 au mess du boulevard VICTOR, à la table des sous officiers qui viennent de défiler et qui partent en perm. Il fait très chaud. " Ah ! tu veux rentrer dans l'Armée - Bois mon petit " Rien que du rouge.
Les (z) oraux ont pris du retard. L'après midi : interro de physique. Coïncidence : je tire Hydrostatique et Capillarité … Zéro pointé éliminatoire !
En fin d'après midi, le jury me convoque. Je bafouille encore. On m'accorde 0,5. Je passe …
- En 1958, à la bibliothèque du BDE, un article sur le renouveau de l'aviation de Bombardement signé par le général EZZANO. Dans mon armoire : un foulard de soie donné par EZZANO à mes parents sur le terrain de ROYAN - Médis pendant la débâcle. Mon choix est fait.
- L'élimination ( ?) au test final Formation sur T 33 pour manœuvre dangereuse. Merci au mécano perspicace qui sut trouver la panne furtive sur les AF ce jour là.
- Les merveilleux rassemblements de nuit, l'avion toujours agile avec ses 2 tonnes de bombes, sur la loupiote du leader, étoile filante parmi les étoiles.
- Un " peel off " cravate, par la droite, en B. 26 tout dans la poche, 52° de volets, un jour de fête à Salon.
- Mes trois derniers vols en un seul jour sur Fouga, B 26, Vautour.
Et encore :
- Les instants magiques et hallucinogènes, me réveillant dans une forêt enneigée, la nuit déjà profonde, près d'un brasier qui pétarade comme le bouquet final d'un feu d'artifice de 14 juillet : l'avion qui l'instant d'avant me transportait de Lyon vers Angoulême (28 novembre 1973).
Mais aussi :
- L'héroïque et lamentable combat de la hiérarchie, perdu d'avance, pour me faire rendre, de la main à la main, l'autorisation ministérielle pour un mariage avec une étrangère.
- Les 60 jours d'arrêt de rigueur sur la base, juste le temps d'être forclos (tribunal administratif : 2 mois).
- L'incroyable libération pendant 2 jours, au milieu de la punition, me renvoyant en ville, apprenant ensuite le passage (la visite, l'inspection ?) sur la base du chef d'Etat-major (Général STEHLIN).
VEDEL Jacques Michel Alban
Né le 11 novembre 1935
Marié avec Helga 2 enfants
2 petits-enfants
Violons d’Ingres
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