Souvenirs du “Piège” Désagréable : Sentiment que les basiers étaient des élèves-officiers au rabais, plus tolérés qu’admis. Impression entretenue par un brigadier manifestement pas motivé par l’encadrement de ces basiers et le faisant sentir à la moindre occasion. Cocasses : Pendant les “bahutages”, le fatalisme des professeurs d’ Aix, dans le grand amphi, à l’affût d’un élève éveillé pour lui demander de secouer, en chaîne, ses petits camarades dormant à poings fermés, affalés sur les longues tables. Peine perdue, à peine redressé, chacun replongeait dans la sécurité des bras croisés et reprenait ses rêves de gloire.... Les cours de justice militaire, assurés par un curieux petit monsieur qui regrettait avec véhémence qu’il n’y eut pas de “généraux de justice militaire” (il était colonel de réserve) et qui terminait invariablement ses cours par un : “Je vais de ce pas exprimer ma satisfaction à vos chefs....” Le pèlerinage à Lourdes, tellement arrosé (au sens propre) par un violent orage au cours d’une prise d’armes, que les fringants poussins se sont retrouvés en slip et maillot de corps dans la salle à manger de l’hôtel, alors que les tenues séchaient autour de la chaudière au sous-sol. Les nuits de grand mistral, la sensation d’habiter un château hanté: Les volets coulissants cliquetaient comme des dizaines de crécelles, les portes battantes couinaient comme un troupeau de porcs affamés, les trappes du plafond battaient la mesure comme la grosse caisse d’un orchestre géant.........sans troubler pour autant le sommeil des onze locataires de la chambre comme en témoignaient quelques ronflements, des gémissements et des grincements de dents ! A chacun ses rêves ! Agréables (quand même) : La fierté d’avoir un bel uniforme et d’appartenir, peut-être pas à une école, mais à une grande et belle Armée de l’air (fierté qui ne s’est jamais émoussée). Le stage à Antibes : le voyage en train, les activités passionnantes au Fort Carré, les sorties le soir et le “stop” en grande tenue. Les touristes ahuris de nous découvrir en poignard et gants blancs, col glacé, sous une canicule épouvantable. Enfin et surtout, l’ambiance particulièrement chaleureuse de la chambre “Auber”, favorisée par son relatif isolement (la dernière habitée après le hall) et les chahuts régulièrement déclenchés par l’ami “Dudu”, toujours prêt à entretenir la bonne humeur.
Carrière dans le corps des bases Année de départ :1985 Dernier poste occupé : Commandant le Groupement d’instruction et d’intervention des Commandos de l’air (GIICA) Spécialités exercées : Ravitailleur jusqu’en 1963 Officier de sécurité nucléaire (MSP, FAS, FATAC) Fusilier Commando
LARGE Hubert Né le 8 juillet 1935 Marié avec Sophie il a eu 2 enfants 3 petits-enfants
Violons d’Ingres Restauration de meubles et objets en bois. Jardinage
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