Donc, à la sortie du Piége Avord et suivant les directives de Delfino, direction l'Afrique et les avions d'outre-mer bien armés ! Accompagné de l'ami Bernard Thomine Desmasures ( pauvre mais honnête ). Nous avons découvert l'aviation 14-18, merci pour notre culture car au Piége que dalle sur cette aviation! Alors là il y en aurait des pages d'épisodes croustillants mais les albums de Jeanjean sont aussi bien illustrés. Tous les samedis matin , petit meeting aérien sur T6 avant le pot de midi : rangez les vèlos pour les passages bas! Les dassault 312 : bimoteurs arrivaient mais étaient réservés aux anciens qui découvraient les bimoteurs, le train tricycle , l'IFR et les fiches de percée et préféraient laisser les monos aux nouveaux. Alors vite sur Broussard ,avion recommandé par Closterman pour l'appui feu : aussi rapide qu'une gazelle et qu'une sauterelle à l'atterrissage. En effet, on ne volait pas haut au point de ricocher sur le Chari . Bien que trés simple de conception, et pourtant robuste , le jour de mon lâcher la roue gauche au décollage se tire et me voilà avec le moignon! Comme c'était samedi matin : spectacle avant le pot "hebdromadaire"( dans ces pays chauds!) et passages ,le commandant d'escadrille à la tour comme dans les films : encouragements, conseils et finalement mauvais conseil : atterrir sur piste de crash en terre, le moignon se plante et devient centre de rotation :cadre tordu = avion foutu ! Résultat : arrivée remarquée et puisque je voulais de l'aventure ...En fait presque tous les 15 jours , comme au BHV, il se passait quelque chose : la compagnie locale avait un Dragon et l'avion en panne se crashe en brousse , miracle avion intact au milieu des kékés et en évitant une termitiére , bravo et l'origine de la panne ? Panne d'essence ! ça s'arrose! Nos anciens qui se lâchaient mutuellement sur le MD 312 ,d'origne chasse, travaillaient le break des fois qu'un charognard les attaque par l'arriére et crash , le bel avion se pose sur le ventre , le break était tellement collé-serré que le train n'avait pas eu le temps de sortir ! aie !aie! Passons à la quinzaine suivante : les Md 312 en vent arriére, déboule un T6 , petit avion jaune d'école qu'on essayait d'en faire un chasseur d'attaque au sol , il pique bien fort passe sous le dassault pour surgir devant son pare-brise et accompagné d'un "tac tac tac tac " pour jouer à faire peur à ses petits camarades, malheureusement il a décroché et s'est planté au milieu du terrain! C'était un samedi matin! Quelques jours avant , comme il était de coutume de faire peur aux camions en leur faisant des passes frontales, vacciné le chauffeur avait continué sa route, il avait sorti le train , les volets et se présentant sur la route face au camion, celui-ci avait enfin dégagé! Pendant les jours normaux , on jouait les Mermoz , on faisait des circuits de plusieurs jours en brousse ce qui nous permettait de voir beaucoup d'animaux plus agréables d'au-dessus que face à face, on transportait le fameux courrier et étions bien reçus partout .De la même façon en disant un dernier au revoir, un petit passage le 2 éme avion se plante dans la maison ! Quant à cet avion moderne qui n'avait que 2 roues et pourtant en perdait, avait 2 freins indépendants, éh bien j'ai un frein à l'atr qui ne fonctionnait pas , comme on sortait de la piste , foutu pour foutu, j'ai freiné à fond sur l'autre et l'on a fait un magnifique 360° sur l'aire où était marqué le nom du terrain , admiration des présents ! Transporteurs transformés en petits chasseurs , formation locale, célibataires de surcroit nous voilà expédiés en détachement guerrier jusqu'à la fin du séjour,secret défense nationale, là encore le grand cirque continue : on découvre le tir réel sans avoir vu une cible de notre carriére, les avions tombent encore : mon leader en ops ,un autre au 3ème passage sur le terrain de foot !
Je me souviens qu'au tout début , SAULNIER , notre brigadier nous avait demandé de dresser notre caractére pour sans doute se simplifier la tâche : je me suis défini comme timide et n'accordant que difficilement sa confiance, ce qui m'a valu une paix royale et de l'avoir entendu 10 ans aprés ! Tous les lundis,combat ! Dans la goule, de Pélissanne à Aurons , j'habite à 500m maintenant. Embuscade des basiers on se planquait à l'abri et on attendait que ça se passe avec l'ami Pacalon en se racontant le week-end. (*)C'est vrai que c'est plutôt de ce côté là qu'il y aurait des montagnes de souvenirs mais les participants étaient limités à quelques individus chaque fois et n'intéresseraient pas grand'monde! Les 20 ans que ce soit là ou ailleurs on aurait dégagé pareil comme lorsque je trouvais mes copains marins en Bretagne qui déjà à 18 ans avaient fait le tour du monde! (*) Note du webmestre : ça s'appelle aller aux "fraises"...de Plougastel bien entendu....image ci-dessus.
Suite de la page SALAÜN Pour y revenir cliquer sur la photo
LES SOUVENIRS DES PN (3)
[./salaunpag.html]
[./accueilsouvpag.html]
[./indexpag.html]
Page précédente
A SUIVRE
[./pnsouvenirs4pag.html]
Page suivante
[./pnsouvenirs2pag.html]
[Web Creator] [LMSOFT]